Il est là ! Le nouveau UT est là ! Préparez vos souris, échauffez vos doigts et rappelez vos camarades de frags, les nuits vont être longues et les bonnes vieilles LAN vont repartir ! Et hop.
Il est là ! Le nouveau UT est là
! Préparez vos souris, échauffez vos doigts et rappelez
vos camarades de frags, les nuits vont être longues et les bonnes
vieilles LAN vont repartir ! Et hop.
Cent ans après les
évènements du premier volet, la Terre se retrouve prise
sous le joug d'une race alien des plus antipathiques. Afin de calmer les
ardeurs rebelles de certains, les aliens, pas bêtes, décident
de remettre au goût du jour les jeux du cirque. Donnez des jeux
au peuple et il vous foutra la paix. C'est ainsi que renaît Unreal
Tournament. Au menu ce soir, nouveau mode de jeu, nouvelles cartes, nouveaux
persos et un maximum de Folie Meurtrière.
Innover dans le domaine du shoot online
n'est pas chose facile. Mais c'est faisable. Ainsi, on retrouvera, dans
un premier temps, les bases de tout bon titre du genre avec les modes
classiques que sont le Deathmatch, le Team Deathmatch, le CTF et la Domination.
C'est classique oui, mais vu l'ambiance de folie du jeu, c'est déjà
diablement efficace. Mais Unreal a su se renouveler et si le premier opus
portait assez sur le frag individuel (enfin c'est mon avis), UT 2k3 semble
s'axer beaucoup plus sur les matches en équipe. Certains ont déjà
découvert le nouveau mode de jeu offert par le soft dans la démo,
la Bombe de Balle. Honnêtement, je dois dire que cette démo
ne m'avait pas franchement convaincu de l'intérêt de ce mode.
Sot que j'étais ! J'explique. Imaginez un croisement entre le Capture
The Flag et... une partie de basket. Deux équipes s'affrontent.
Au centre une « balle » qu'il faut amener dans le camp adverse
et balancer dans un « panier ». Et alors ? Et alors le truc
c'est que lorsque l'on porte la balle on peut pas tirer. En conséquence,
ce sont vos coéquipiers qui doivent vous couvrir jusqu'à
bon port. Bonne entente exigée donc, d'autant plus qu'il est possible
de se faire des passes en cas de besoin. Une vraie partie de hand avec
une ogive nucléaire ! Autre point, afin d'éviter de mourir
tout le temps, Epic a eu la grand idée de compliquer les choses
pour les méchants. Ainsi, pour tuer le porteur de balle, il faudra
vider sa jauge de vie d'un seul coup, sous peine de la voir remonter rapidement.
Inutile de vous dire que l'acharnement qui en découle dépasse
de loin les plaquages de fillette du Foot américain. Rhââ...
Le principe est on ne peut plus simple mais je vous assure qu'avec les
cartes appropriées, c'est extrêmement fendard.
Mais... il n'y a pas que ça qui
soit neuf. Pour la première fois dans un jeu de ce genre, il est
possible de réaliser des combos ! Il en existe deux sortes. D'abord,
ceux qui ne sont que des techniques de jeux, des mouvements particuliers
à effectuer. On citera le saut de côté ou le wall
dodge en guise d'exemple. Ces mouvements s'effectuent simplement à
l'aide des touches directionnelles (deux coups rapides à gauche
etc.). Vient ensuite l'adrénaline. Première étape,
remplir sa jauge, soit en collectant des pilules, soit en liquidant des
gus. Une fois que vous aurez atteint les 100 pts, une petite manip' et
c'est parti pour les super pouvoirs. En vrac, le super saut, l'invisibilité
(n'est-ce pas Pilou ?), la régénération et surtout
le Berseck, ou comment fragger tout le monde en 3 secondes. Et quelques
autres encore dont je vous laisse la surprise et qui viendront s'ajouter
aux techniques de jeux que connaissent bien les pros du clavier. On continue
sur les nouveautés avec la présence en série d'un
tir secondaire sur TOUTES les armes. Des armes qui restent, dans l'ensemble,
inchangées d'ailleurs en dehors de quelques machines inédites.
Voilà pour les nouveautés.
Ah j'oubliais, mais cela va tellement de soi, UT 2003 est pourvu d'une
trentaine de maps toutes neuves, même si une partie vous rappellera
probablement des souvenirs :). Et l'un des points qu'il faut signaler
est la taille imposante de certaines. C'est immense ! A contrario, d'autres
cartes seront de véritables abattoirs à peine plus grandes
qu'une salle du premier FPS venu et remplies de lance-roquettes. Mais
chacune a son charme propre. En parlant de ça, le design aussi
connaît des changements. Les décors futuristes cradingues
et dévastés seront légions, ainsi que les maps en
extérieurs qui iront de la jungle aux plaines enneigées.
Mais bien sûr, ce qui fait qu'Unreal
est Unreal c'est son ambiance, ses matches hyper speed et tout ça.
En l'occurrence, rien de tel qu'une partie en LAN pour s'éclater
(dans tous les sens du terme) entre potes. Et côté ambiance,
cet opus 2003 assure méchamment. C'est rapide, nerveux, ça
explose dans tous les sens et après dix minutes de jeu, on transpire
et on souffle comme un boeuf. Et il est toujours aussi agréable
d'entendre un bon « headshot ».
Cerise sur le gâteau, non seulement
UT 2003 innove en terme de gameplay et se montre encore plus fun que le
précédent opus mais en plus il a l'outrecuidance d'être
magnifiquement beau. Pas de doute le nouveau moteur fignolé dans
les moindres lignes de codes par les gars d'Epic est une merveille. Tout
n'est que rondeur et belles couleurs (enfin, je me comprends quand je
dis « belles ») avec effets à gogo. Le moteur gère
même une physique impressionnante, et pour s'en convaincre, il suffit
de regarder un joueur fraggé (un cadavre quoi) tomber le long d'un
escalier. Et délice suprême, ça tourne rond. Certes
il faut une config en béton armé pour profiter du jeu pleinement,
mais aucun bug ne pointe le bout de son nez. Mais je le répète,
attention à la configuration de tueur. Même avec une ATI
9700 j'ai cru voir de très légères baisses de frame
rate. Faut dire que j'avais tout mis à fond. Les seuls doutes qui
pourraient entacher le tableau porteraient éventuellement sur une
IA un peu trop aléatoire. Il arrive que certains bots se montrent
un brin stupides et même si cela n'est pas systématique,
c'est suffisant pour que l'on répugne à jouer à la
Baballe avec eux (ils prennent la Balle mais ne l'amènent parfois
pas au but.).
Que dire, que dire ? Cet Unreal est le
digne successeur de son aïeul. Mieux que ça même. Un
nouveau de mode de jeu particulièrement sympa, des innovations
au niveau du gameplay et une réalisation qui participe à
une ambiance de jeu absolument frénétique. Le pied pour
les amateurs de frag. Achetez-le
à 55 €
En bref...
Graphismes
Sublimes, c'est simple non ? Pas de bug et un design plus que soigné.
Mais bien sûr, pour en profiter dans les meilleures conditions,
il faudra un peu de matériel mais que voulez-vous, c'est la vie,
et c'est injuste. 18/20
Jouabilité
Un tas de nouvelles possibilités offertes pas la présence
de ces sortes de combos et de l'adrénaline. Pour le reste, Unreal
est la preuve qu'on peut avoir un concept primaire mais efficace. L'action
est d'une rare intensité. On appréciera aussi la présence
de l'excellent mode Bombing Run. 18/20
Durée de vie
Quand on voit celle de son frangin... 19/20
Bande son
J'avoue les musiques m'exècrent un brin avec leur côté
science-fiction façon série Z, ceci dit elles sont tellement
discrètes. Mais le reste... Explosions, voix et commentaires sont
absolument jouissifs et jouent un rôle conséquent dans le
côté défoulant du jeu « Who wants some ? »
18/20
Note générale :
Beau, innovant et... irréel. Unreal Tournament 2003 c'est... Unreal
Tournament puissance 10 et là tout est dit. Bon frag ! 18/20 Achetez-le
à 55 €
Editeur:
Infogrames
Développeur :
Epic Games
Site web officiel :
Aller sur le site officiel
Type :
Quake-like
Support : CD
Multijoueurs : Lan et Internet
Sortie : 04 Octobre 2002
Version : Anglaise testée
Config minimum : Pentium III ou AMD Athlon 733MHz ,128 Mo RAM, 3Go libres
sur le disque dur, cartes graphique 32 Mo
Config conseillee : Processeur 1Ghz, 256 Mo de Ram, carte graphiques 64
Mo et modem ADSL
Similaire à : Rocket Arena : Unreal Tournament , Quake 3 Arena
Achetez-le à 55 €